Il faudrait que je cessasse de vivre pour cesser de vous aimer

J’ai réalisé récemment,

Donc un peu tardivement, qu’on est fondamentalement seul dans la vie.

Ça n’est pas triste, c’est propre à ce que nous sommes.

 

Mais il y a une chose qui fait toujours la différence,

Ce sont les rencontres,

Cette étincelle qui nourrit le feu intérieur, les autres.

 

Ces rencontres qui nous guident, qui éclairent le chemin.

Celles qui génèrent le doute,

Celles qui renforcent les convictions,

Qui créent des exigences.

 

Les rencontres, elles m’ont tout permis.

Elles m’ont ouvert tous les horizons.

Offert toutes les chances.

Créé toutes les opportunités.

 

Elles m’ont fait grandir.

Elles m’ont rassurées dans l’échec,

M’ont fait rebondir.

Elles m’ont accompagnées dans la peine,

Et je veux surtout me souvenir de celle-là.

 

Alors si la sagesse c’est de ne pas s’attacher.

S’il faut regretter un peu moins, espérer un peu moins et aimer un peu plus,

Les rencontres sont des étreintes, des moments de divins volés à l’éternité.

Et peu importe hier, ou peu importe demain.

 

J’ai fait beaucoup de belles rencontres.

Je vous ai rencontré :

Mes mentors, mes ami(e)s, mes amants…

 

Toutes celles et ceux d’entre vous qui m’ont fait confiance,

Et qui n’avaient objectivement que très peu raison de le faire.

La richesse et la diversité de ce que vous êtes,

C’est ce que je suis profondément.

 

Peu importe au fond si on ne s’est pas vu depuis 10 ans.

Si l’étincelle n’a duré qu’un moment,

Ou si elle se consume lentement depuis le premier jour.

Je suis simplement heureux de vous avoir rencontré.

 

D’autant plus heureux, que je sais, qu’avec moi

Il aura fallu, parfois, avoir le cœur un peu accroché.

 

Sade a dit « Il faudrait que je cessasse de vivre pour cesser de vous aimer. »

Je vous le dis aussi.